Les mots de la politique ne sont pas neutres ; ils sont là pour servir une idée, défendre une cause, expliciter un projet de société. C’est le cas des "mots verts", comme "prospérité sans croissance", "simplicité volontaire", "communs", "zadistes"… Les mots construisent des représentations et les représentations génèrent des actions.
Le dialogue entre Noël Mamère et Stéphanie Bonnefille interroge ces représentations. Ce livre documenté et publié aux éditions de l'aube, au plus près de l’actualité, aux échanges vifs et stimulants, ouvre des perspectives passionnantes sur la rhétorique de l’écologie.
Les Mots verts pose les bases d’une écologie du langage à la recherche d’une "encre verte" plus lisible, pour reprendre les mots de Christian Salmon, qui en a réalisé la préface.