Labilité des genres. Le désir du hors genre - A. Schmitt et F. Buisson

labilite des genresLa question du genre, pris ici dans son sens de catégorie réunissant des genres littéraires ou/et artistiques, a déjà fait couler beaucoup d’encre et comme les genres ne cessent d’évoluer en raison de la multiplication des supports, écrits, oraux, visuels ou numériques, on peut penser que le genre n’a pas encore dit son dernier mot. Ce recueil s’inscrit dans la continuité du colloque « Labilité des genres : le désir du hors genre », coorganisé par les groupes ALTER (UPPA) et CLIMAS (Bordeaux-Montaigne), qui s’est tenu à Pau les 12 et 13 octobre 2017 et auquel ont participé des chercheurs de plusieurs domaines linguistiques ‒ francophones, anglophones ou hispanophones ‒, et de plusieurs champs disciplinaires, qu’il s’agisse de la littérature ou des arts visuels.

Le corpus traverse une grande partie de l’histoire des genres, puisque la question des genres est abordée aussi bien dans le sermon anglais du quinzième siècle que dans le roman contemporain avec Paul Auster ou encore Richard Millet. Comme les genres, ce recueil est donc bigarré, composite, hétéroclite, mais son unité et sa cohérence résident dans une exploration des frontières poreuses entre les pratiques littéraires et/ou entre les pratiques artistiques qui s’interpénètrent et, serait-on tenté de dire, « s’inter-génèrent » ou bien abolissent le genre pour finalement glisser vers le hors genre, ou parfois, ce que l’auteure de l’un des articles appelle le post-genre. Ce recueil trouve largement sa place dans une collection intitulée « Espaces, Frontières, Métissages » car les genres composent un espace mouvant, labile, en perpétuelle mutation, au sein duquel les relations et les transitions jouent un rôle majeur. Ces termes de « relations » et « transitions » entre les arts et/ou les langages sont au coeur de la problématique du laboratoire de recherche ALTER, et notamment de l’équipe de son axe 1, qui s’intéresse aux formes en mouvement. L’objectif du recueil n’est pas tant de montrer les différents glissements et métissages entre les genres que de chercher les raisons de cette labilité et de s’interroger sur l’intention des auteurs et/ou des artistes. C’est aussi le lecteur qui définit le genre. Il n’est donc pas étonnant de constater que les auteurs des onze articles qui composent ce recueil analysent non seulement les caractéristiques des genres, mais aussi les contextes de création et de réception qui sont eux-mêmes flottants. La labilité générique crée donc une incertitude et c’est par la maîtrise de la langue, de la voix ou de l’image que l’auteur ou l’artiste s’efforce alors de dépasser cette incertitude, de « négocier » et transcender le genre.

 

ISBN 978-2-35311-100-8

 

La bande dessinée contemporaine - Nicolas Labarre

couvertureQuelle bande dessinée édite-t-on et lit-on en France? Comment comprendre l'explosion des formats et des genres au sein du secteur? Quel lien la bande dessinée entretient-elle avec le livre, avec la presse? Que penser de la bande dessinée numérique et de ses effets sur les formes et dispositifs existants?
Cet ouvrage vous livre toutes les connaissances indispensables sur la richesse créative et les dernières grandes évolutions de la bande dessinée, au fil d’un parcours allant des premiers succès du genre jusqu’aux œuvres les plus récentes du palmarès du Festival d’Angoulême.

64 p.

ISBN-10 2845167806
ISBN-13 9782845167803
 

The Phenomenology of Autobiography: Making it Real - Arnaud Schmitt

Couv Making it Real

Un ouvrage d'Arnaud Schmitt

Routledge 178 pages

Voir sur le site de l'éditeur :

https://www.routledge.com/The-Phenomenology-of-Autobiography-Making-it-Real/Schmitt/p/book/9781138710290

 

About the Book:

Taking a fresh look at the state of autobiography as a genre, The Phenomenology of Autobiography: Making it Real takes a deep dive into the experience of the reader. Dr. Schmitt argues that current trends in the field of life writing have taken the focus away from the text and the initial purpose of autobiography as a means for the author to communicate with a reader and narrate an experience. The study puts autobiography back into a communicational context, and putting forth the notion that one of the reasons why life writing can so often be aesthetically unsatisfactory, or difficult to distinguish from novels, is because it should not be considered as a literary genre, but as a modality with radically different rules and means of evaluation. In other words, not only is autobiography radically different from fiction due to its referentiality, but, first and foremost, it should be read differently.

Heavy Metal, l'autre Métal Hurlant - N. Labarre

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En 1977, aux États-Unis, l’éditeur de la revue satirique The National Lampoon – quelque part entre Actuel et Hara-Kiri – lance Heavy Metal, une édition américaine de la mythique revue française de science-fiction Métal Hurlant.

Très proches initialement, ces deux revues vont diverger à la fois sur le plan des contenus et de la fortune commerciale. Métal Hurlant disparaît en 1987, malgré quelques soubresauts depuis, tandis que Heavy Metal continue de paraître à ce jour. Chacune des deux revues a profondément marqué son pays et cet ouvrage s’efforce d’en trouver les raisons. Au-delà des témoignages, des histoires orales et écrites existantes (en particulier Métal hurlant, la machine à rêver en 2005), l’ambition de cet essai est de revenir sur la nature des échanges transatlantiques qui ont permis la création de Heavy Metal et d’écrire l’histoire de cette revue. Il cherche aussi à expliquer l’impact qu’a eu le magazine aux États-Unis en transposant d’un bloc des styles et des normes venus de la bande-dessinée francophone.

  • Presses Universitaires de Bordeaux
  • ISBN : 979-10-300-0129-7
  • Nombre de pages : 238
  • Format : 16 x 24

 

Critiques:

Notes de recherche :

 

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