John Milton Oskison. Tales of the Old Indian Territory - Lionel Larré

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At the beginning of the twentieth century, Indian Territory, which would eventually become the state of Oklahoma, was a multicultural space in which various Native tribes, European Americans, and African Americans were equally engaged in struggles to carve out meaningful lives in a harsh landscape. John Milton Oskison (1874–1947), born in the territory to a Cherokee mother and an immigrant English father, was brought up engaging in his Cherokee heritage, including its oral traditions, and appreciating the utilitarian value of an American education.

 

Oskison left Indian Territory to attend college and went on to have a long career in New York City journalism, working for the New York Evening Post and Collier’s Magazine. He also wrote short stories and essays for newspapers and magazines, most of
which were about contemporary life in Indian Territory and depicted a complex multicultural landscape of cowboys, farmers, outlaws, and families dealing with the consequences of multiple interacting cultures.

 

 
Though Oskison was a well-known and prolific Cherokee writer, journalist, and activist, few of his works are known today. This first comprehensive collection of Oskison’s unpublished autobiography, short stories, autobiographical essays, and essays about life in Indian Territory at the turn of the twentieth century fills a significant void in the literature and thought of a critical time and place in the history of the United States.
 

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Notes d’un griot de Los Angeles - KAMAU DAÁOOD

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KAMAU DAÁOOD est un poète natif de Los Angeles, qui participe activement à la scène artistique afro-américaine angelena depuis une quarantaine d’années. Adolescent lors des émeutes raciales de Watts de 1965, il fait ses premières armes auprès des poètes et écrivains de la Watts Writers Workshop, dans un quartier marqué par un renouveau des arts communautaires à la suite des émeutes. A la fin des années 1960, il rejoint le célèbre Pan African People’s Arkestra de Horace Tapscott, pianiste hors pair dédié corps et âme à la communauté locale. Kamau Daáood, orateur puissant dont les vers sont intimement mêlés à la musique, devient le « musicien des mots » de l’Arkestra. Pour lui, l’artiste est un guérisseur dont l’engagement communautaire local est noble et fondamental. En 1989, il crée avec Billy Higgins, batteur de jazz renommé, un espace scénique, le World Stage, dans un quartier noir de Los Angeles appelé Leimert Park. En dirigeant ce lieu éclectique, dédié à la poésie orale et à la musique, il contribue, à l’essor et à la vitalité de ce quartier, rebaptisé dans les années 1990 nouveau « Greenwhich Village noir ». En 1997, le CD Leimert Park paraît, fruit de longues années de collaboration entre le poète, et de nombreux musiciens de Los Angeles. Enfin, en 2005, The Language of Saxophones, sélection de poèmes couvrant quarante ans de sa vie et de son oeuvre, est publié dans la célèbre collection "Pocket Poet Series" des éditions City Lights Books, dirigées par Lawrence Ferlinghetti à San Francisco. Ce recueil le consacre comme une des voix poétiques majeures de Los Angeles.


Notes d’un griot de Los Angeles (Griot Notes from L.A.) est une anthologie bilingue de 28 poèmes (de 1980 à 2011) tirés du recueil The Language of Saxophones, auquel s’ajoute un inédit. Il a été traduit par le collectif Passages, sous la direction de Nicole Ollier, Professeure de littérature américaine et traductrice de poésie et de théâtre, et de Sophie Rachmuhl, Maître de conférences, spécialiste de la scène poétique de Los Angeles sur laquelle elle a réalisé un documentaire vidéo en 1988 incluant Kamau Daáood. Les membres du collectif Passages ayant participé de près ou de loin à la traduction de ce recueil sont : Mathilde Arrivé, Martha Bazile, Stéphanie Benson, Eric Burel, Davida Fahie, Lhorine François, Sophie Léchauguette, Sara Mazzolini, Nicole Ollier, Sophie Rachmuhl, Jeffrey Swartwood, Jean-Christophe Vigneau, Joachim Zemmour.

Cinéma métis : représentations de la frontière Mexique/Etats-Unis - Elyette Benjamin-Labarthe (dir.)

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Cette publication est ciblée sur la recrudescence, aux Etats-Unis, au cours des vingt dernières années, d’un cinéma focalisé sur la représentation de la frontière mexicano-américaine, en phase avec le discours actuel sur l’étanchéité des frontières et la délimitation des espaces nationaux, dans une époque où le mitoyen fait crise un peu partout dans le monde. 
Nourri de métissages génériques, formels, culturels et linguistiques, enrichi d’une esthétisation du bilinguisme, souvent sous-tendu par un discours critique sur l’expansionnisme étasunien, ce genre cinématographique en plein essor peut être étudié à travers de nombreux films récents dont certains résonnent de l’écho de films plus anciens.

Des Havanes à la Maison-Blanche - William Styron, traduit par Clara Mallier

havanes  la maison blanche

Voici rassemblés quatorze textes de William Styron, aussi variés que personnels. Tantôt il raconte son amitié avec des personnalités politiques, tel John F. Kennedy, qu’on voit ici fumer des havanes, officiellement prohibés, ou François Mitterrand, entouré de pompe et d’honneurs lors de la cérémonie d’investiture. Ou bien il évoque des amis écrivains : Truman Capote, James Baldwin, Terry Southern...

Il médite sur un glorieux prédécesseur, Mark Twain, décrit ses promenades avec son chien, détaille les charmes de la vie quotidienne dans sa maison d’été de Martha’s Vineyard...

 

Ces textes dessinent l’autoportrait attachant et émouvant d’un homme hanté par d’éternelles obsessions à la fois intimes, comme la sexualité, et historiques : l’esclavage en tant qu’héritage sudiste, ou encore la Seconde Guerre mondiale. 

L’écriture dans sa précision vise à sauver le passé de l’oubli et à le retranscrire avec une franchise absolue. Cette dimension élégiaque donne à ce volume non seulement son unité mais sa beauté : celle d’un adieu à la vie, mais où celle-ci a toujours le dernier mot.
 

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